Présents :
Mr
BAIS de la mission prévention et communication du commissariat du
XVIIIe, chargé du secteur 7 qui correspond à notre quartier.
Mmes
S.B. et F.Q. pour la résidence FIAC
une
représentante de l'association de locataires du 73 rue de la
Chapelle
un
représentant du syndic du 69-73 rue Pajol.
- Résidence FIAC
Mme
S.B. rappelle en introduction la pétition lancée par notre
association et signée par plus de quatre cent cinquante personnes
concernant les inquiétudes sur la période autour du 14 juillet.
Monsieur Bais nous informe qu’un dispositif particulier de CRS est
prévu si les choses dégénèrent les 13 et 14 juillet mais qu’ils
craignent les guet-apens. Mme S.B. précise que les échanges autour
de cette pétition ont fait remonter les inquiétudes des habitants
de ce quartier quant à la dégradation des relations sociales, et le
sentiment que nous sommes un quartier abandonné, oublié. Et
également que les habitants de ce quartier sont très demandeurs de
police de proximité à pied ou à vélo. Le policier explique que
cette vision d’une police de proximité n’est plus d’actualité
de nos jours car tout va très vite et tout doit aller très vite.
Le
but de notre démarche est d’alerter sur la nécessité de
renforcer toutes les préventions et de tout mettre en œuvre pour
améliorer la situation pour l’ensemble des habitants.
Mme
S.B. fait le point sur la diversité des problèmes répertoriés sur
notre résidence et ses abords immédiats durant un peu moins d’un
mois :
- 1 agression rue des Fillettes (Mr Bais explique qu’un gros travail de prévention a été fait au sein du collège de la place Hébert en partenariat avec le proviseur du collège et l’équipe éducative. Ce travail a amélioré les échanges entre les jeunes et les forces de police et réduit les incivilités et agressions aux abords du collège.)
- 1 agression d’un jeune de 20 ans dans le hall du 23 rue T.Tzara
- Bris de pare-brise et extincteurs vidés dans le parking de notre résidence
- 1 agression d’une personne au 14 rue J.Cottin
- Incivilités et agressions verbales au Franprix, menaces répétées au gérant pour le 13 juillet
- Cambriolage de la boulangerie et du restaurant Oméga Sushi place Mac Orlan.
Mr
BAIS nous explique le dispositif « c’est plus sur » à
l’adresse des commerçants. Ce dispositif facilite la communication
entre ceux-ci et la police et met à disposition sur internet des
conseils pour réduire les risques.
- Utilisation de pétards et de mortiers interdits depuis fin juin
Monsieur
Bais explique que tout lieu de vente de mortiers doit être signalé
à la police
Mr
Bais explique que les actions de prévention et les activités
organisées sur les quartiers sensibles réduisent sensiblement les
violences, ainsi rue Léon les activités et le bal du 14 juillet ont
apaisé les choses.
Il
serait intéressant de fédérer tous les initiatives allant dans ce
sens.
Mme
S.B. évoque l’association de bénévoles (Lapelcha) propose des
activités sportives gratuites.
Monsieur
Bais nous présente le dispositif été créé par la mairie de Paris
et la commission prévention de la préfecture de police de Paris. Il
permet à de nombreux enfants et jeunes de 8 à 16 ans, de
participer tout l’été à des activités sur la base de loisirs de
Champigny pour 1 euro par jour. Il nous donne des affiches à apposer
dans notre quartier et nous fera parvenir des dossiers d’inscription.
Il
suffit de justificatifs d’identité, d’un carnet de vaccinations
et d’une autorisation à la pratique du sport pour s’inscrire. Le
dossier est à retirer au commissariat ou auprès d’une association
du quartier.
Contact :
Madame
Gorin, 24-26
rue Raymond Queneau, chargé du développement local à l'équipe de
développement local), 01 71 28 76 54 et Celine.gorin@paris.fr
- Représentant du 69 au 73 rue de la Chapelle
Cette
résidence située sur l’avenue subit les nuisances liées à une
concentration d’usagers et de vendeurs de drogues. De nombreuses
plaintes sont déposées mais le problème est lié à la
configuration du parking commun à plusieurs bailleurs qui n’ont
pas trouvé d’organisation commune pour réduire l’accès.
Le
dispositif G.P.I.S. intervient mais ne peut contenir à lui seul les
problèmes.
La
coordination toxicomanie suit cette situation, les acteurs dédiés à
ces questions sont mobilisés.
Cet
immeuble subit aussi les désordres liés au stationnement continuel
de véhicules du réseau de covoiturage. Le grand nombre de véhicules
stationnés bouche les entrées et sorties des halls et parkings du
69 au 73.
Il
n’y a pas d’action possible du procureur pour le moment, du fait
d’un vide juridique.
Mr
Bais conseille de continuer à faire des dépôts de plainte. La
mairie et la Préfecture recherchent une solution.
- Représentant de la rue Pajol
Cette
résidence subit des nuisances sonores nocturnes liées à des
restaurants et un commerce qui ferment vers 2h du matin. Les clients
stationnent sur le trottoir, parlent fort, s’invectivent. Des
voitures bloquent la circulation ce qui occasionnent des bruits de
klaxon jusque tard dans la nuit.
Mr
Bais conseille de poursuivre les dépôts de plainte qui déclenche
des interventions de la police administrative. Si les problèmes
persistent cela peut aboutir à la fermeture des commerces.
Mr
Bais nous donne le détail des moyens en véhicule du commissariat
qui ne permettent pas de se déplacer tant que de besoin. Il nous
informe que l’antenne de police rue Queneau va être occupé par la
Brigade d’assistance aux sans-abris. Cette
unité n’interviendra pas sur le quartier mais relayera des
informations sur ce qui se passe sur le quartier.
Monsieur
Bais nous rappelle que les passages de policiers seront renforcés
durant la période du 14 juillet, il nous donne ces coordonnées afin
que nous puissions le contacter et poursuivre l’échange :
Mr
BAIS 01 53 41 51 23 et Major OLIVAN 01 53 41 50 80
(responsable hiérarchique de Mr Bais)
Conclusion
L’échange
a duré plus de deux heures. Ce premier contact marque la volonté de
développer une communication entre le commissariat et les habitants.
Il semble que nous pourrons contacter Mr Bais tant que de besoin. Il
parait nécessaire et même indispensable de développer le
partenariat, le dialogue avec l’ensemble des acteurs de prévention
qui interviennent sur le quartier.
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